Thomas Stélandre, “Emilie Notéris en quête de Wittig”, dans Libération, 27 octobre 2022
Thomas Stélandre présente l’ouvrage “Wittig” écrit par Emilie Notéris dans Libération.
La couverture, toute orange, attire l’œil. Un portrait de Monique Wittig (1935-2003) tête baissée, la main sur le front, et au-dessus le titre : Wittig. Pas de prénom. Pourquoi Wittig sans Monique ?
Plutôt qu’une biographie, il y lit “une déambulation amoureuse” autour de la vie et de l’œuvre de Monique Wittig.
Pour décrire ce projet, Notéris parle d’une “enquête littéraire”, “forcément arbitraire, parcellaire et partisane”. À l’heure d’un regain d’intérêt constaté (rééditions, événements…), Wittig ne fera pas somme et n’entend pas l’être. C’est un livre bref, amoureux sans être aveugle, qui se balade entre la France et Etats-Unis (où Wittig s’exila en 1976). L’enjeu n’est pas l’exhaustivité. L’oeuvre prime, mais la vie trouve sa place.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Ami·es de Monique Wittig (13 décembre 2022). Thomas Stélandre, “Emilie Notéris en quête de Wittig”, dans Libération, 27 octobre 2022. Études wittigiennes / Wittig Studies. Consulté le 13 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/oksl
